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Chez Nyméria
27 janvier 2015

500 questions... que se pose Laurent Baffie !

Après avoir lu un bouquin de 656 pages ("Le Lys et les ombres", sur lequel je suis en train d'écrire un avis.) parlant de l'Histoire de France et de Jeanne d'Arc, j'avais envie d'un livre "de transition".
Je vous explique ce que j'entends par là : je voulais me vider un peu la tête pour pouvoir attaquer un autre ouvrage parlant également d'un sujet sérieux... En trainant sur Amazon.fr, j'ai vu que le dernier livre de Laurent Baffie était en vente au format kindle. J'ai dit "Bingo" ! :P

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"500 questions que personne ne se pose" est sorti en septembre 2014 et est vendu au prix de 15,90 € au format papier (broché). J'ai trouvé que c'était un peu cher, c'est pourquoi, après avoir fait un tour sur le site de l'éditeur (Kéro) et avoir feuilleté quelques pages proposées à la lecture gracieusement, je me suis décidée à le prendre au format Kindle, pour le lire sur ma liseuse. Pour le coup, il m'a coûté presque 6 euros de moins, c'est-à-dire 9,99 € !
Après une petite dédicace de l'humoriste, une préface composée de 10 questions nous met dans le bain... Puis s'enchaînent les autres interrogations de Baffie.

Dans ce bouquin, tout le monde en prend pour son grade et ça part dans tous les sens ! 
Une question correspond à une "blague" (dont certaines du niveau Carambar).

Avec Baffie, rien d'étonnant, c'est gras (=cru, dégueulasse), c'est noir, c'est misogyne, c'est parfois concon... et seuls les adeptes du second (voir troisième) degré et étant un peu sur la même longueur d'ondes que lui, pourront vraiment profiter au mieux de l'ouvrage, qui regorge de conneries plus folles les unes que les autres.

De nombreux calembours sont présents, et je dois avouer que j'en n'ai pas compris un et que c'est mon Homme qui m'a éclairée. Je vous la mets, et vous verrez que, celle-ci, elle fait partie de celles du niveau "Carambar" :
"Akhenaton avait-il souvent envie de Néfertiti?"... Je n'avais pas capté le jeu de mot pourri, qui était pourtant flagrant pour mon Chéri : "Néfertiti" = "faire pipi"... Mouais... Heureusement, elles sont loin d'être toutes comme ça !

Y'en a tellement de marrantes que j'ai surlignées pour les partager avec vous, que je me retrouve un peu dans l'embarras, ne sachant lesquelles choisir... Car vous vous doutez que je ne peux pas vous recopier la moitié du bouquin, hein ?
Donc, je me suis dit que j'allais tourner les pages en fermant les yeux et que je vous mettrais la question sur laquelle je tombais... Du coup, je suis me suis retrouvée avec une question hyper salace... et pas question que je la balance sur mon blog, vu que des gosses peuvent tomber dessus ! Alors j'ai recommencé... et là, c'était une question "caca/prout"... Je ne pouvais pas la mettre en ligne, sachant que ceux qui me connaissent bien allaient me charrier... Alors j'ai recommencé... et je me suis dit que non, ça ne plairait pas aux juifs et aux musulmans.... Alors j'ai recommencé... et là, je n'avais pas envie de faire de la peine aux nains... Alors, j'ai laissé tomber ! Et c'est là que j'ai enfin trouvé celle qui ne pourrait blesser personne, mais qui glisserait, en même temps, un petit message à peine caché à mes voisins des maisons alentours (qui me cassent souvent les oreilles avec leur musique de merde!) :

"Pourquoi c'est toujours les voisins les plus cons qui viennent s'installer le plus près de chez nous ?"

Donc, vous l'aurez compris, ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Les extrémistes, qu'ils soient juifs, islamistes ou autres illuminés du cierge, auront intérêt à s'abstenir ! Sinon, après avoir vu des Charlie Hebdo crâmés par des incultes qui ne savent pas ce que signifie le mot "humour" (et pour qui la Laïcité est une ignominie, ceci dit en passant), on pourrait avoir droit aux mêmes scènes mais avec le livre de Baffie ! 

J'ai beaucoup apprécié ce bouquin, qui est crade, cru, politiquement incorrect, irrévérencieux... La lecture peut être achevée en moins d'une heure, mais moi, j'ai préféré le lire sur trois soirées, même si j'avais parfois du mal à m'arrêter tellement je m'éclatais. 
Impossible pour moi de lire sans rire (aux éclats parfois !) et de laisser mon Homme dormir ! Je lui faisais profiter de la connerie (ne voyez rien de péjoratif là-dedans!) de Baffie !

Du coup, je suis partagée au niveau de la note... Je ne peux pas lui mettre 5/5 mais...
Depuis le 7 janvier, j'avais du mal à rire, et ce bouquin m'a aidée à m'y remettre. Et ça, c'est vraiment une chose dont j'avais besoin ! Même si ces questions sont folles, elles sont tout de même très pertinentes ! :P Mais Baffie va loin, il repousse certaines limites... et c'est ce que j'aime chez lui, je ne vais pas dire le contraire.
Alors, pourquoi ne puis-je pas mettre la note maximale ?
Eh bien, je trouve le prix un peu excessif pour ce qu'il renferme !
Je pense que 5 ou 6 euros auraient été plus appropriés, car le contenu n'est pas immense. MAIS, j'ai ri, énormément ri...
Ce bouquin m'a fait un bien fou !

Donc, je ne retire qu'un petit demi-point pour le défaut que je lui trouve. 

Note : 4,5/5

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27 janvier 2015

Mon plus gros coup de coeur littéraire !

Ces derniers temps, j'ai lu un pavé. 
Mais attention, n'y voyez là rien de péjoratif !
J'ai lu "Le Lys et les ombres", un livre de Bernard Simonay, que je me suis procurée sur Amazon.fr, au format Kindle.
Il m'a coûté 15,99 euros, alors qu'au format papier, broché, son prix s'élève à 22,90 € pour 656 pages !

Pour ce qui est des informations complémentaires, les voici de suite (comme ça, c'est fait ! :D ) :
Le livre est sorti en avril 2011 et est édité chez Calmann-Lévy.

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Pourquoi ai-je voulu cet ouvrage ?

Eh bien je voulais lire un bouquin qui ne parle pas que de la légende de ce personnage historique élevé au rend de Sainte... Je souhaitais lire un bouquin qui m'offre une vision plus rationnelle et logique (donc autre que celle qu'on nous fait gober depuis notre plus tendre enfance) de la vie de Jeanne d'Arc...

"Le Lys et les ombres" est un roman sur fond historique : la vie de Jeanne d'Arc y est narrée, de façon très intéressante par le romancier. 
Grâce à ce-dernier, on peut découvrir une histoire bien plus crédible et moins mystique de celle qui est considérée par tant de gens comme étant une sainte vierge ayant entendu la voix des anges et s'étant vue confier une mission divine.

J'avais personnellement lu quelques articles et d'autres livres sur elle, et j'en avais conclu certaines choses (que ce n'était pas une bouseuse, qu'elle avait un lien "direct" avec la monarchie ou la grande noblesse de France, qu'elle n'était pas morte sur le bûcher...). J'ai été ravie de pouvoir les lire dans ce livre, car ça m'a confortée dans mes réflexions sur le sujet.

Le Lys et les ombres... "Qui était vraiment Jeanne d'Arc ?"

Même si le roman débute (après un prologue) par l'exécution sur le bûcher d'une femme, que l'on ne pas peut identifier, car ayant le visage caché, mais présentée comme étant "la Pucelle" de Lorraine, l'auteur nous raconte ensuite toute la vie de la jeune fille. Il narre son histoire comme il pense que cela s'est déroulé en s'appuyant sur des faits s'étant réellement déroulés.

Simonay a découpé son roman en 4 grandes parties. 

Dans la première, il parle de la petite enfance de Jeanne, du contexte politique de l'époque, des insanités que la population subit de la part de soldats et de mercenaires... N'oublions pas que nous sommes en pleine Guerre de Cent Ans et que le pays est déchiré de toutes parts.

Il dépeint "Jeannette" comme une enfant garçon-manqué, aimant se battre avec les gamins des villages alentours, mais aussi comme une fine stratège, intelligente, ayant une capacité d'adaptation et d'apprentissage assez exceptionnelle... Bien sûr, il fait aussi part du fait qu'elle est très attachée à la religion (la petite prie sans arrêt).

Il nous dit également quel était le réel statut social de la famille d'Arc et dans quelles conditions elle vivait. Evidemment, Jeanne, malgré le fait qu'elle ait pu effectivement aider son père à garder son troupeau de bestioles quelques peu nombreuses fois, était nullement une petite bergère naïve et rêveuse. Et je n'ai pas attendu de lire ce bouquin pour l'apprendre !

Le romancier trouve une explication aux "voix" et à quelques autres petites choses... et cela me parait tout à fait plausible.
Je ne vais pas en dire trop sur la suite, pour ne pas vous gâcher la lecture, si vous souhaitez vous procurer le livre, mais je vais tout de même vous parler rapidement des autres parties.

Dans la seconde partie, il est question de l'apprentissage de Jeanne. Mais par n'importe lequel : dès ses 13 ans, on lui apprend à manier les armes et à monter à cheval ! Il s'agit de "l'éducation guerrière". 
L'auteur continue de nous faire vivre le quotidien de Jeanne mais aussi, en parallèle, les soucis que rencontre encore et toujours le royaume de France (et surtout la royauté!).

Dans la troisième partie, "Les chevauchées de la Pucelle", on entre enfin dans le vif du sujet... Jeanne est quasiment adulte et veut aider le Roi (qui serait plus que cela pour elle, si on en croit certains indices, et d'après certains faits troublants) à reconquérir son trône.
Cette partie se termine sur l'emprisonnement et l'abandon de notre héroïne...

La quatrième partie, intitulée "Jeanne des Armoises", relève d'autres faits bien plus déconcertants pour ceux qui n'auraient jamais effectué de recherches sur Jeanne. Malgré un passage romancé, il est possible d'y découvrir quelques petites choses qui ne pourront que piquer la curiosité des lecteurs. Jeanne ne serait pas morte sur le bûcher (chose dont je suis persuadée) et aurait continué à effectuer des missions militaires... Et elle aurait également eu une vie de femme (ce que je veux dire par là ? héhé, lisez le livre et vous saurez ! :P)...

Epilogue et notes en tous genres

Le roman s'achève donc... mais pas le livre !

En effet, on peut y trouver un épilogue ayant pour sujet le procès de réhabilitation, qui fut une mascarade ayant un but précis (je ne dirai pas lequel, il vous faudra lire le livre! Oui, je sais, je me répète!)..

Ensuite, une liste des personnages importants est dressée, suivie de la généalogie des Rois de France durant la Guerre de Cent Ans, et des origines de cette dernière.

Etant une vraie brêle à ce sujet, j'ai été ravie de pouvoir me cultiver un peu plus grâce à cela. Du coup, je ne dirais pas que la Guerre de Cent Ans n'a plus de secrets pour moi, mais que je suis quand même un peu mieux instruite à ce sujet.

Pour finir, on y trouve une centaine de pages de notes.
J'ai adoré les lire, au fur et à mesure de ma lecture du roman.

Au début de celles-ci, l'auteur nous dit sur quels autres ouvrages il s'est appuyé pour écrire son bouquin, et il cite également ceux qu'il a consulté alors qu'il n'était pas d'accord avec eux... Très instructif ! D'ailleurs, j'ai déjà noté de m'acheter (ou de me faire offrir! lol) deux autres livres parlant de Jeanne. :)

Suite à cette énumération, on trouve donc les notes vers lesquelles des passages du livre nous renvoient. Dans ces notes, l'auteur relève certains points, comme l'âge de Jeanne, qui fait l'objet d'une argumentation des plus pertinentes, prouvant que l'auteur s'est assez bien renseigné, et qu'il a donc fait un assez bon travail de documentation.

Il explique également pourquoi il décide d'accréditer certains faits plutôt que d'autres et pointe du doigt les passages dans lesquels il ne s'agit que de fiction. D'ailleurs, il insiste bien sur le fait que son livre est un roman, non un livre d'histoire. Il se décrit comme romancier, surtout pas historien et ajoute même qu'il ne prétend pas savoir la vérité... mais qu'il se base sur des faits réels et brode autour, en écrivant des choses qui lui paraissent logiques.

Mes impressions

Je dois avouer que j'ai été quelque peu triste d'avoir terminé ce roman. Je l'ai tellement aimé !
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi emballée par une lecture !! Il s'agit là de mon plus grand coup de coeur depuis... pas mal d'années !

Et pourtant !! je peux vous dire que ce n'était pas gagné, au début. 
En effet, même si j'ai beaucoup aimé cette façon que l'auteur a de faire parler et penser "Jeannette" (il nous fait rentrer dans la tête de nombreux personnages, mais surtout dans celle de Jeanne, ce que j'ai trouvé divin - sans mauvais jeu de mots-!), j'ai relevé un défaut.

Ce petit hic du livre est qu'il est autant, si ce n'est plus, centré sur l'histoire de France et les problèmes du royaume de l'époque. Et ça, au début, j'ai eu du mal à m'y faire. Mais, plus je lisais, plus ça me passionnait ! Donc cet inconvénient n'en était plus un au bout de quelques pages.

Autre point à souligner : il y a beaucoup de personnages, parfois au nom assez complexe, et il m'a été parfois difficile de les retenir et de comprendre certains passages, qui ont nécessité une seconde lecture. Alors, pour m'accoutumer à la chose, j'ai trouvé une technique qui me convient parfaitement : je recherchais des infos (les biographies) sur les gens en question, ce qui me permettait de mieux les "remettre" lorsque je les recroisais dans le bouquin un peu plus tard. Et puis, ça m'a permis d'en apprendre encore plus sur ce qu'était la France au XVème siècle (un sacré bordel, pour résumer!).

En tout cas, grâce à Simonay, j'en sais maintenant un max sur toutes les intrigues, les coups montés, les trahisons de l'époque (je parle des faits véridiques, pas des parties romancées, hein!)... et je me suis rendue également compte que Charles VII, le roi que Jeanne a aidé à reprendre la place qui lui était due, était une sacrée merde ! Lâche, menteur, hypocrite, opportuniste...

Je pense tout de même que, malgré le fait que le livre soit bien écrit, dans un français correct et assez soutenu parfois, certaines longueurs risquent de lasser quelques uns des lecteurs. 
J'avoue qu'à deux moments, je me suis demandée si je n'allais pas sauter quelques pages... mais je n'en ai rien fait, de peur de passer au-dessus d'un élément important. Et heureusement ! Car, d'après moi, il était nécessaire de connaître tous les détails exposés dans l'ouvrage.

Un livre que je recommande fortement à tous les férus d'histoire ! ;)

Note : 5/5

7 octobre 2014

Une Futilité ?

Depuis que je suis gamine, l'histoire tragique du Titanic me fascine.
Adolescente, j'ai entendu parler d'un bouquin écrit par un certain Morgan Robertson (que ma dyslexie me fait souvent appeler "Morganson" ! lol), décrivant le naufrage d'un bateau, nommé Titan, suite à une collision avec un iceberg.

Roman rédigé par un visionnaire ? 
Robertson se disait en contact avec une sorte d'entitée astrale...

Je voulais donc lire ce livre mais, à l'époque, je n'avais pas encore le net, et dégoter ce genre d'article était assez difficile. Du coup, je me suis dit que je l'aurai bien un jour et j'ai patienté...

C'est en fait mon Chéri qui me l'a offert en 2012... et j'ai enfin pu lire l'ouvrage.

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°o° Futility °o°

"Futilité" est le vrai nom du roman. Mais pour faire bien plus vendre, il a été modifié suite à la fin tragique du Titanic, survenue 14 ans après l'écriture de ce livre.

Il fut donc renommé "Le Naufrage du Titan".

Il s'agit d'un bouquin de taille standard, 13 x 21 cm, avec une couverture cartonnée souple.
La reliure est simple (collage) mais les feuilles ne se détachent pas, ce qui est un bon point.

La taille de la police est grosse, ce qui m'a permis de lire sans souci, et sans trop me fatiguer les yeux (ceux qui me connaissent savent que j'ai de gros problèmes occulaires).

Le style est simple, bien que certains puissent peut-être être un peu déstabilisé par des termes techniques employés habituellement par des marins.

A ceux qui s'attendent à un gros pavé, sachez que c'est loin d'être le cas ! Effectivement, il est tout fin et ne compte que 171 pages.

D'ailleurs, je trouve son prix exagéré car il avoisine les 16 euros
Vous pouvez vous le procurer sur certains sites comme Amazon.fr ou Fnac.com.

A la fin du roman, deux pages essaient de nous montrer les "ressemblances" soit disant troublantes entre les deux monstres des mers...

J'ai dévoré ce livre en moins d'une semaine (quatre soirs, si ma mémoire est bonne), ce qui est un exploit pour moi (souci aux noeils oblige!). J'ai été ravie de pouvoir enfin découvrir ce roman dont plusieurs sites parlent.... mais je me demande si les personnes ayant rédigés la majorité des posts en ligne l'ont bien lu !!!

Effectivement, il y a pas mal de points se rapprochant approximativement du Titanic, concernant sa taille, le nombre de passagers, de canots, de turbines... ... MAIS ça reste vraiment de l'approximation !!

Personnellement, je ne vois pas pourquoi on en a fait tout un foin !

C'est comme pour ce qui est des navires ayant été sur les lieux après l'incident et leur destination : il n'a pas été difficile pour Robertson d'effectuer quelques recherches sur les voies maritimes empruntées par les bâtiments passant à proximité du lieu de son naufrage... Tout était facilement consultable, surtout pour un expert en ce domaine (ce que semblait être l'auteur).
Donc il n'y a là rien de surnaturel ou je ne sais quoi !

Les quatre faits les plus marquants, pour moi, demeurent le nom du navire, l'endroit et la façon dont il coule et le fait que tout se passe en avril...
MAIS on peut encore une fois faire un peu de tri : les icebergs ont tendance à se balader dans ces coins là à cette période de l'année... reste plus que le nom du bateau quoi ! 
Oui, je réagis en cartésienne, mais tout est si facilement démontable... Et, en fana du Titanic, je ne peux me résoudre à voir ici "l'oeuvre d'un visionnaire" !

Revenons-en un peu au roman, parce que oui, c'en est un !

Le personnage principal est un marin, alcoolique, torturé... Il embarque sur le Titan sur lequel il doit bosser. 
Là, il y voit la femme qu'il a aimé quelques années auparavant. Elle a refait sa vie, est mariée et a un enfant... Elle déteste son ex et ne veut plus qu'il l'approche. 
Mais l'enfant de celle-ci va être étrangement attirée par le marin au coeur brisé...

Survient alors la collision avec l'iceberg. Et c'est en moins de deux lignes que le navire coule !
Eh ouais... tout ça pour ça !! ;D

De plus, l'iceberg a plus l'air d'être un énorme morceau de banquise sur lequel se promène un ours... Ours avec lequel notre marin va jouer à David Crockett...

Bref, tout ça pour dire que certains passages m'ont laissée perplexe !

Heureusement, la suite est des plus intéressantes car on entre dans la phase où tout le monde se demande pourquoi et comment l'incident a pu se produire et ce long passage concernant l'assureur (un juif ne voulant pas lâcher son fric, ce qui vaudra à Robertson d'être traité d'antisémite ! lol)est à se tordre de rire à certains moments ! Moi, j'ai adoré ! 
D'ailleurs, je vous conseille la lecture de ce livre uniquement pour cette partie, qui vaut vraiment le coup ! C'est un "sketch" superbe !

Je ne vous raconterai pas la suite de "l'aventure" de notre pauvre marin car je ne veux pas vous gâcher la lecture, mais disons que c'est une histoire "basique" sans grandes surprises.

Le Naufrage du Titan est un roman qui n'est pas un chef d'oeuvre de littérature, loin de là...

Ma note : 4/5, parce que je voulais le lire depuis un sacré bout de temps et que le passage sur l'assureur est vraiment génial !

La préface est signée Caroline Favre mais je lui préfère la "Chronique d'un naufrage annoncé", lui faisant suite, qui a été rédigée par Olivier Mendez, rédacteur en chef de Latitude 41, qui est bien plus intéressante. Limite, mieux que le roman lui-même ! lol

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17 septembre 2014

Un livre brouillon et soporifique

Voilà maintenant un moment que j'ai terminé ce livre de David Foenkinos et je ne vous en parle que maintenant car il m'a fallu un peu de temps pour voir si mon avis allait changer avec le temps. 
Bah oui, parce que, parfois, je lis un bouquin ou regarde un film, le trouve nul sur le coup mais, après réflexion, je me dis qu'il n'était pas si mal que ça... Eh bien ce n'est pas arrivé avec ce truc qu'a écrit cet auteur, que je ne connaissais pas auparavant, je dois l'avouer.

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Le livre dont je vais vous parler, c'est "Charlotte".
Directement, en lisant le résumé, on sait que ça parle d'une nana juive qui a fini gazée en camp de concentration, à 26 ans... On sait donc comment ça finit dès le début, ce qui veut dire qu'il n'y a aucun suspens ni aucune surprise à attendre durant la lecture.

Selon ma belle Kindle, "Charlotte" se compose de 203 pages que l'auteur a découpé en huit parties, toutes consacrées à la vie de Charlotte Salomon, d'avant sa naissance à sa mort et même au-delà, vu qu'il parle également de ce qu'elle a laissé après sa mort : "Leben ? Oder Theater ?" ("Vie? Ou Theâtre ?"), des gouaches monstrueuses (tous les goûts sont dans la nature, mais bon... Moi, je trouve ça horriblement moche!) que Foenkinos veut faire passer pour des oeuvres égalant quasiment celles de Picasso ! Il ne fait pas directement la comparaison, mais c'est ce que j'ai ressenti en lisant ses "éloges" !

Le mec n'en peut plus avec cette nana qu'il adule pour je ne sais quelle raison ! Lui-même le dit : elle l'obsède... Cela m'a fait doucement rire, je dois l'avouer ! Je ne sais pas ce qu'il a voulu faire en rédigeant ce truc, tenter de faire de l'ombre à Anne Frank et à son journal ? Peut-être... mais je pense qu'il est très loin de pouvoir y parvenir !

En tout cas, j'ai trouvé ce livre extrêmement long, malgré qu'il soit hyper rapide à lire (vous saurez pourquoi un peu plus bas), et d'un ennui mortel! Oh, je ne doute pas qu'il puisse plaire hein, mais pas à moi, ça c'est clair ! ça me fait même un peu tiquer d'avoir claqué des bons cadeaux pour me le procurer (je l'ai eu en format Kindle pour 12,99 €, sur Amazon.fr.)

La vie de cette Charlotte est comme celle de nombreuses personnes (pas seulement juives) durant la guerre et je ne vois pas en quoi cela mérite qu'on lui consacre un livre car, comme je l'ai dit plus haut, ce qu'elle a fait de son vivant était sans grand intérêt. Et je pense que si elle avait été aussi douée que l'écrit Foenkinos, elle serait exposée bien plus souvent au musée juif d'Amsterdam (ou ailleurs!), où les originaux de ses gribouillis se trouvent... dans les sous-sols, la majeure partie du temps ! Et puis, je pense que j'en aurais également entendu parler durant les cinq années où j'ai suivi des cours d'Histoire de l'Art (à noter qu'elle n'est même pas mentionnée dans la vingtaine de livres d'Art que j'ai à mon domicile!).

Maintenant que je vous ai dit ce que je pensais du "sujet" de ce bouquin, je vais vous parler de ce que Foenkinos a commis... Une horreur littéraire comme j'en ai rarement lue ! Oui, je sais, je ne mâche pas mes mots, mais bon, c'est mon avis à moi, hein !?

A chaque fin de phrase, il va à la ligne.
Alors que le style devrait être aérien, léger, il est tout le contraire de part le texte de l'auteur. Voilà pourquoi j'ai trouvé la lecture longue et ennuyeuse, malgré la taille du texte ! C'était trop saccadé à mon goût.
Son excuse, qu'il balance dans le livre, la voici : il ne savait pas comment rédiger ce bouquin, car il avait l'impression d'être "oppressé"... et il a décidé de le faire de cette manière, trouvant que ça l'aiderait à ne plus l'être, lui permettant de "respirer"... 
Mouais... 
Bah moi, j'aime pas !
Mais bon, ça a ses avantages... 
Pour lui...
Parce que oui, aller à la ligne à chaque fin de phrase...
Comment vous dire ?
Eh bien ça remplit bien !
ça allonge le texte.
Ce dernier parait long...
Même si ce n'est pas le cas !
Vous ne trouvez pas ?
Moi si !
Et puis, faut l'avouer, c'est pas esthétique !
Surtout que ce n'est pas de la poésie.
Loin de là !
Monsieur Foenkinos, vous n'êtes pas Prévert !!
Alors vous, lecteurs, imaginez devoir supporter cela durant plus de 220 pages (dans la version papier) !
C'est lassant.
Tellement que ça en a été soporifique, pour moi !
Bon point du bouquin : avec lui, je m'endors vite et bien !

Donc, c'est ce qui me gonfle le plus, cette mise en forme !
Encore plus que le fait qu'il fasse passer une nana dérangée psychologiquement, d'après ce que j'ai pu comprendre, pour un génie ayant un don rare pour l'Art, ce qui n'est décidément pas le cas ! Mon ancienne prof d'Histoire de l'Art ET d'Arts Plastiques (la plus teigneuse) se retournerait dans sa tombe, si elle lisait ce bouquin... et si elle était morte, évidemment ! :P Monique, si vous passez par là... ;D

A mon avis, Foenkinos devrait consulter un bon psychiatre pour tenter d'analyser et de résoudre ses petits soucis... Limite, il me donne l'impression d'être carrément amoureux de cette fille morte depuis des décennies ! o_O

Une autre chose m'a perturbée durant la lecture : souvent, Foenkinos parle d'un truc se déroulant dans les années 30 (ou 40, selon la partie du livre) et PAF, il parle du présent et HOP, il parle de lui, de ses recherches, de son ressenti... Un grand n'importe quoi, parfois sans transitions réellement pertinentes, qui contribue largement au fait que je n'aime pas ce que j'appelle un "brouillon de livre".

Pour résumer, je dirais que je n'aime pas ce bouquin, mais ça, vous l'avez compris en lisant mon avis ! 
Je ne l'ai pas trouvé intéressant, pourtant j'aime les biographies mais là, c'est une histoire romancée, arrangée à la sauce de l'auteur, qui semble obnubilé par cette Charlotte Salomon, et qui n'est donc pas objectif du tout.

Le fait qu'elle soit juive en Allemagne lors de la montée du Nazisme, puis lors de la prise de pouvoir d'Hitler, le fait qu'on lui ai mit des bâtons dans les roues à cause de cela, ce n'est pas ce qui aurait dû être le point de mire du livre. C'est du vu et revu...

Les antécédents familiaux de Charlotte Salomon auraient été plus intéressants à développer, à mon sens. Famille dans laquelle les membres sont plus enclin au suicide qu'à autre chose. C'est LA réelle particularité de cette fille et ses ascendants, mais ça ne passe qu'au second, voir au troisième plan, alors que c'est la seule caractéristique que je trouve hors du commun, voire passionnante, chez elle.

Si vous n'êtes pas difficile niveau syntaxe, mise en page, récit... vous pouvez vous lancer et lire "Charlotte", mais si vous êtes comme moi, une grosse chieuse hyper difficile n'aimant pas les écrits bizarres et brouillons, passez votre chemin ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai été contente lorsque j'en suis venue à bout !!

Ma note : 1,25/5 (pour pas être méchante)

10 septembre 2014

Un oeuf de dragon dans un nid de vipères

Après leurs aventures ayant été narrées dans "Le Chevalier Errant" et "L'Épée Lige", Dunk, le chevalier errant, et L'Oeuf, son écuyer très spécial, se retrouvent embrigadés dans un étrange tournoi organisé pour des noces. 

Le vainqueur de ce tournoi se verra remettre un oeuf de dragon (d'où le titre du livre)... Mais l'oeuf disparait, et les seigneurs, chevaliers et autres personnages évoluant autour de Dunk et l'Oeuf montrent peu à peu leur vrai visage.

Voilà pour le petit résumé que je peux faire du livre de George R.R. Martin, également auteur du "Trône de Fer" !

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Alors que les deux premières nouvelles m'avaient plu à 60, voire 65%, j'ai tout de même voulu lire ce livre, et ce pour trois raisons :

• La première, c'est que j'ai pu le découvrir gratuitement, vu qu'on me l'a donné ! A noter qu'il est vendu 11,99 € sur Amazon.fr, au format Kindle.

• La seconde, c'est que je voulais suivre de nouvelles aventures de Dunk et L'Oeuf, car j'aime bien ces deux personnages.

• La troisième, c'est que j'espérais en apprendre encore plus sur la famille royale (les Targaryen).

Ce que j'ai pensé de tout cela...

Eh bien je vais être brève !
Ce livre est long de 134 pages, d'après ma belle Kindle... et je peux vous dire sans exagérer que je me suis ennuyée à un point pas possible pendant les 88 premières pages, puis ça a bougé, ça m'a passionné, ça m'a accroché... 
Mais punaise, il m'a fallu me taper 88 pages de longueurs, d'un récit sans grand intérêt pour moi ! Ok, je sais, il faut présenter les personnages, mettre en place l'intrigue... mais quand même, y'a des limites !!

Pire que pour les deux premières nouvelles donc ! Mais une histoire des plus intéressantes... vers la fin du bouquin !
En effet, j'ai appris plus de choses sur les Targaryen (la famille royale, si vous suivez bien!) et surtout le "bâtard" (et ses descendants) d'un des rois. Ces personnages font naîtreune intrigue des plus palpitantes. Dommage que l'auteur, ne s'applique pas mieux pour faire de ce petit roman quelque chose de bien du début à la fin ! 
Pour moi, seuls 30 petits pour cent du récit sont potables.

J'ai tout de même constaté une nette amélioration au niveau de l'écriture (sans doute est-ce la traduction qui est mieux faite?!) : j'ai trouvé que la lecture était beaucoup moins indigeste, et donc bien plus fluide, que dans "Le Chevalier Errant" et "L'Épée Lige".
De plus, même si les personnages demeurent nombreux, il ne m'a pas été nécessaire de lire la liste (une présentation) de ceux-ci se trouvant en tout début de livre, pour m'y retrouver !

Et, je dois vous l'avouer, je n'ai même pas lu la "présentation de l'éditeur" présente sur la première page, avant de m'attaquer à "L'Oeuf de Dragon"... Pourquoi faire ? Pour me gâcher la lecture du livre, qui n'était déjà pas terrible ? Car, l'ayant lue après avoir terminé le bouquin, je peux vous dire que j'avais bien fait, car cela aurait tout fichu en l'air : à mes yeux, il s'agit d'un résumé révélant trop d'informations sur le récit !

Pour finir...

Autant dire que je ne vous conseille nullement l'achat de ce bouquin, que ce soit en format papier, broché (vu qu'il coûte 15,90 €!!), et encore moins au format Kindle ! Car même si ce dernier format coûte moins cher , c'est tout de même trop pour ce que c'est ! 
Mieux vaut patienter pour prendre la version poche, qui sera peut-être vendue dans les 6 euros, si vous voulez absolument vous procurer "L'Oeuf de Dragon" !

Ma note : 2,5/5

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9 septembre 2014

Quand les Dragons gouvernaient encore Westeros...

Pour celles et ceux qui connaissent "Le Trône de Fer" en version papier, ou "Game of Thrones", la série (ou même les deux !), sachez que ce livre comprend deux nouvelles de type Fantasy, de George R.R. Martin (auteur de la saga "Le Trône de Fer"), et qu'il s'agit d'un prélude à cette histoire que nous sommes très nombreux à suivre de près, depuis quelques années !

C'est 90 ans avant l'épopée du "Trône de Fer" que se déroule l'histoire de Dunk, un chevalier errant...

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~*~ Le Chevalier Errant ~*~

Le Chevalier Errant est la première nouvelle du livre. 
Elle n'est longue que de 112 pages (d'après ma Kindle) durant lesquelles on fait la connaissance de Dunk, de l'Oeuf, mais aussi d'un max d'autres personnages dont les noms ne peuvent être cités tellement ils sont nombreux...

Pour ne pas perdre le fil, il faudra bien s'accrocher ! En ce qui me concerne, j'en ai un peu bavé à certains moments, mais ça ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire en elle-même !

L'histoire, d'ailleurs, parlons-en !
Dunk est l'écuyer de Arlan de Pennytree et ce-dernier vient de mourir. 
Arlan de Pennytree était chevalier errant. C'est à dire qu'il allait et venait, proposant ses services aux seigneurs en guerre. Il combattait, puis, une fois le conflit terminé, il reprenait la route... Il parcourait également le pays pour participer aux tournois... 
Pour lui, être chevalier errant signifiait protéger les pauvres et les faibles, et il s'y tenait. C'était un homme d'honneur.

Il avait appris ce qu'il savait à Dunk, et il mort... Donc Dunk décide de devenir lui-même chevalier errant, alors qu'il n'a pas prononcé ses voeux... Et que seul un autre chevalier peut le faire devenir lui-même chevalier... Mais bon, vous saurez comment Dunk s'en sort, quand on lui demande comment il l'est devenu, si vous lisez le livre ! :P

Après avoir enterré son "maître", il part pour Sorbier, où il sait qu'un tournoi va avoir lieu... Et c'est sur la route qu'il fait la connaissance d'un gamin de 9 ans, qui se fait appeler "l'Oeuf". Gamin qui deviendra son écuyer.

Dunk arrivera-t-il à participer au tournoi de Sorbier ?
Quelles rencontres va-t-il y faire ?
Pourra-t-il rester chevalier alors qu'il ne l'est pas vraiment ?
Et, surtout, qui est "L'Oeuf" ?

Toutes ces questions trouvent leur réponse dans le livre. Mais... même s'il ne compte qu'une centaine de pages, je trouve qu'il y a pas mal de remplissage ! Parfois, c'est limite indigeste tellement la plume de George R.R. Martin est pesante.

Un style peu agréable auquel je me suis pourtant habituée, mais à partir de la soixantième page seulement !! Et je pense que c'est surtout parce que l'histoire commençait à être un peu intéressante à mes yeux, que j'ai "toléré" tout cela.

Deux choses m'ont tout de même plu :

La première est que j'ai réussi à "remettre" certains personnages que j'ai déjà croisés dans "Le Trône de Fer" et j'ai surtout pu en apprendre beaucoup plus sur une grande famille : les Targaryen ! D'ailleurs, il y en a énormément dans ce roman, ce qui m'a fait bizarre, vu qu'il n'y a plus qu'une "survivante" (ou plus ? Mais le spoil, c'est pas beau ! :P) de cette famille pourtant de sang royale, 90 ans plus tard.

La seconde, c'est que ce Chevalier Errant nous embarque dans un truc de folie, et c'est ça qui vaut le coup, dans ce bouquin qui n'en demeure pas moins 50% mauvais... Fort heureusement, ça se lit vite (sauf si on réfléchit trop ou qu'on relit 3 à 4 fois les mêmes passages pour tenter de comprendre qui est qui et qui fait quoi ! lol

A lire tout de même, si vous pouvez l'obtenir pour pas grand choses !

~*~ L'épée Lige ~*~

Une année s'est écoulée. L'Oeuf a 10 ans et est toujours l'écuyer de Dunk. Ils sont tous deux revenus de Dorne, situé dans le sud de Westeros.

Le chevalier errant a été "missionné" par le Seigneur Osgris pour... aller lui chercher des tonneaux de vin ! Eh oui, j'ai été étonnée aussi, vu que je pensais qu'il allait surtout guerroyer ! Mais bon, il revient de cette mission dans les premières pages, je vous rassure ! :P

Il fait très chaud, la sécheresse (la vraie, celle qui brûle les arbres et les champs) s'est bien installée et la rivière d'Osgris est asséchée, ce que Dunk trouve étrange. En fouinant, il va se rendre compte que la Veuve Rouge, vivant sur les terres voisines à celles d'Osgris, a construit un barrage, empêchant l'eau de la rivière appartenant pourtant à Osgris, d'arriver à bon port sur ses terres à lui.... Je ne sais pas si j'ai été claire ?

Bref, Dunk découvre tout ça en compagnie d'un con qui fait n'importe quoi (je ne vais pas tout vous dire) et ça va bien foutre la merdouille !
Après avoir averti Osgris de l'affaire, celui-ci est décidé à expliquer sa façon de voir et de penser à la Veuve Rouge... qui est décrite comme étant une grande psychopathe, une sorcière, une meurtrière... Sympa, hein ?

Dunk est donc embarqué là-dedans...

Alors, je ne sais pas si c'est le fait d'avoir lu "Le Chevalier Errant" et d'avoir enchaîné avec "L'épée Lige", mais je me suis bien adaptée au style, toujours aussi lourd, il faut tout de même l'avouer ! N'étant pas assez douée pour lire le bouquin en version originale (en anglais, donc), je ne saurais dire si la faute revient à George R.R. Martin ou au traducteur !

En tout cas, je sais que les descriptions trop longues et autres remplissages inintéressants sont bien de Martin ! C'est dingue ce genre de manie ! Je trouve que ça gâche pas mal de choses, au lieu d'embellir le récit. Mais je ne doute pas une seconde que cela puisse plaire à d'autres que moi (tous les goûts sont dans la nature!).

Cette seconde nouvelle est presque de la même taille que la précédente : environ 135 pages... mais j'ai eu l'impression qu'il y en avait cent de plus (et c'est pas du tout une bonne chose!).
Je me suis bien ennuyée lors de plusieurs passages, équivalent bien à 65% de l'histoire !
Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est indigeste comme la première partie du Chevalier Errant, mais c'est surtout très chiant...

~*~Conclusion~*~

Vous l'aurez compris, j'ai aimé certains points de la première nouvelle et je la préfère nettement à la seconde. Cette-dernière étant quelque peu sans intérêt, pour moi !

Le bouquin à été édité chez Pygmalion et est sorti en décembre 2012.

Personnellement, j'ai été ravie qu'on me le donne, car ça m'aurait fait mal de dépenser 8,99 euros pour le format Kindle (livre électronique). Et je vous déconseille fortement de claquer même les 6,40 euros qu'il coûte sur Amazon en format poche ! Et quand je vois le prix du format broché, je crois halluciner totalement !! 20,20 euros !! 
Pygmalion prend ses lecteurs pour des imbéciles à mon humble avis... :(

Malgré ma déception (qui n'était pas non plus totale), j'ai également lu "L'Oeuf de Dragon" (qui était baptisé "L'Oeuf", dans un premier temps, d'après ce que j'avais pu voir sur le net), dont les protagonistes sont également l'Oeuf et Dunk.

En fait, comme on me l'a aussi proposé, je ne me voyais pas passer à côté, car je lis ces romans en grande partie pour en savoir plus sur la famille royale de cette époque : les Targaryen (les "Dragons" de mon titre), dont je vous ai parlé plus haut.

Si, malgré tout, cette lecture vous tente ou que vous voulez l'offrir, je préfère préciser qu'il ne peut pas convenir à des enfants, non pas que les descriptions de cadavres en décomposition soit choquantes (bah quoi? lol) mais le style n'est vraiment pas assez fluide et les personnages cités et "rencontrés" sont trop nombreux (en plus d'avoir des noms bizarres et pas facile à retenir) ! Les nouvelles sont trop complexes, même si rares sont les mots compliqués (en fait, il n'y a que deux mots qui m'ont fait consulter mon dico, et ils avaient un rapport avec l'attirail que portent les chevaux durant les tournois...).

Je vais m'arrêter là car je crois vous avoir dit tout ce que je pense de ce livre... et je vais de ce pas terminer de rédiger mon avis sur "L'Oeuf de Dragon", que j'ai terminé il y a peu ! :)

A suivre, donc ! ;)

Ma note : 2,5/5

11 août 2014

L'histoire d'un complot perfide

Dernièrement, grâce à ma Kindle, j'ai pu découvrir un auteur du XIXe que je connaissais pas...
Le téléchargement de ses bouquins étant gratuit, j'ai donc pu récupérer, entre autre, "La Dame en Blanc".

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Je dois avouer que c'est parce qu'il était placé dans une mauvaise catégorie sur Amazon, à savoir "Fantastique & Terreur", que je l'ai choisi.

Evidemment, j'ai fait une grossière erreur en confondant "La Dame en Blanc" avec "La Dame Blanche" ! Il est bon à savoir que le livre est plutôt une sorte de roman policier, même si la police n'est pas vraiment présente dans le livre...

Un petit résumé, quand même ?

Mr Hartright, jeune professeur de dessin, se voit proposer une place chez un riche aristocrate, Mr Fairlie, par un de ses amis. Son contrat ne sera que de quatre mois, durant lesquels il devra donner des cours de dessin à deux jeunes filles d'une vingtaine d'années, mais aussi restaurer des oeuvres d'art appartenant à cet aristocrate des plus désagréables...

La veille au soir, avant son départ pour la demeure de Mr Fairlie, Hartright rencontre une femme étrange, toute de blanc vêtue, qui lui glace le sang. Et cette femme le hantera pendant un bon moment, mais pourquoi ?

Pas besoin de dire que ce "CDD" va totalement bouleverser la vie du prof de dessin, mais aussi celle de ses deux élèves, si ?

Je vous plante le décor : Londres et ses environs, des anglais de bonnes familles dans les années 1850, de l'argent, des sentiments... et une intrigue, sous forme de complot perfide, qui ne manque pas d'être captivante !

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Je l'ai lu assez rapidement car je ne pouvais pas m'en détacher ! Pourtant, il était assez long (environ 445 pages) et il y avait pas mal de passages que je trouvais franchement ennuyeux à  lire, de part des descriptions inutiles car un peu trop précises... Personnellement, je trouve que ce n'est pas toujours une bonne choses, de décrire un paysage ou la tenue de quelqu'un dans les moindres détails, cela m'ennuie fortement, c'est assommant ! Pour moi : trop de détails, tue le détail ! Et c'est ce qui se passe à trois ou quatre reprises dans "La Dame en Blanc"... Et lorsque je tombre sur des passages comme ceux-ci, j'ai limite envie d'arrêter de lire ! Mais, l'histoire en elle-même est tellement prenante que j'ai toujours préféré ne pas trop m'attarder sur ces trop nombreuses lignes, enquiquinantes à un point inimaginable, pour vite passer à la suite.

Le style "précieux" de l'époque est fort agréable, mais je regrette que la traduction ne soit pas terrible, et ce à chaque fois que Mr Fairlie parle... Un de ses tics de langage en devient ridicule, mais ce n'est que mon avis, hein ?!

Ce qu'il faut également noter, c'est qu'il n'y a pas qu'un seul narrateur, mais plusieurs. En fait, le livre est une succession de témoignages quant à l'affaire qui est en cause, dans La Dame en Blanc... Et ces témoignages sont au nombre de 9 ou 10 (je ne sais plus exactement) ! Aussi prendront la plume : Mr Hartright, une de ses élèves, Mr Fairlie, des employés de maison, etc.

L'auteur jongle avec les narrateurs avec aisance et ça se ressent en lisant. Chaque personnage à sa façon d'écrire/de parler bien à lui, et c'est un pur régal de bouquiner de tels écrits, même si certains personnages (surtout un!) ne sont pas fort sympathiques, et même énervants... autant en tant que personnages cités par d'autres, autant lorsqu'on les lit !

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Au fur et à mesure de ma lecture, tout se mettait en place. Même si la lenteur du roman (certainement caractéristique des écrits de l'époque) est parfois un poids, celui-ci devient plus léger lorsqu'enfin on en voit le bout. Je dois même avouer que j'ai adoré ce livre et que ce fut une excellente acquisition !

J'ai apprécié ce suspens quasi permanent qui s'est installé dès la seconde partie du livre. Et plus je lisais, plus j'avais envie de découvrir la suite ! Autant dire que je n'ai vraiment pas été déçue, car W. Collins était réellement un excellent auteur (j'ai même déjà d'autres livres à lui dans ma Kindle et ai attaqué "L"Hôtel Hanté" hier) !

D'ailleurs, il parait même qu'il était plus connu et avait plus de succès que son ami Dickens, au XIXe ! Je ne le savais pas, avant de m'intéresser à lui...

Ma note : 4/5 (à cause des descriptions franchement "lourdes"!)

5 août 2014

Petites histoires de l'Histoire de France [J.-P. Rouland]

C'est dans un magasin de déstockage que je suis tombée sur ce livre broché, que j'ai pu acheter pour la toute petite somme de 2,99 euros !! Sachant qu'il est proposé à 17,99 euros sur Amazon.fr actuellement (il existe également dans un format poche, qui est vendu 6,70 euros), je vous laisse imaginer ma joie de faire une si bonne affaire, moi qui suis une fana d'Histoire de France et des petites anecdotes s'y rapportant !!

Le titre et la couverture m'avaient attirée d'une manière que je ne pourrais vous décrire, tellement j'ai eu envie d'avoir ce livre pour moi, dès le premier regard jeté dessus !
Envie de voir la couverture (que je trouve superbe, avec ce J.P. Rouland rigolant, et avenant à souhait) ?
Eh bien un petit tour dans mes photos et vous pourrez la mirer ! ;D
Louis XIV, De Gaulle, Landru... Cela laisse présager de bonnes histoires, si "petites" soient elle ! Non ?

Des personnages historiques divers et variés que l'on retrouve donc dans ce bouquin qui est devenu mon livre de chevet (avec son frangin le Tome 2!).

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A. Decaux et J.P. Rouland sont dans un bouquin...

L'un Alain Decaux, écrivain et Académicien (mais faut-il le préciser?), rédige la préface nous présentant son vieil ami comme un bon vivant "répandant sa joie de vivre".
Une mini-préface (d'une demi-page) sympathique, m'ayant fait sourire... et donnant grande envie de débuter cet ouvrage.

L'autre, Jean-Paul Rouland, homme de radio (entre autres), écrit les petites histoires dont il a entendu parler ça et là, dont il a pris connaissance dans des archives... où même dont il a été directement témoin ! :)
Dans son introduction, il se décrit lui-même comme n'étant surtout pas un historien, mais plutôt un "curieux" ayant une bonne mémoire... 
Un portrait assez plaisant, je trouve !

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Certes, il ne s'agit pas là d'une oeuvre écrite magistrale, monumentale, mais il m'a été fort agréable, chaque soir, ces derniers temps, de lire quelques petites histoires, d'apprendre des choses, ou de me remémorer celle dont j'avais déjà pris connaissance quelques années auparavant, soit en les lisant, soit en regardant la télé. 
Car, je dois le préciser, certains points ne nous sont pas totalement inconnus, quand on aime un minimum se plonger dans des livres ou émissions ayant pour sujet l'Histoire de notre pays ! Bref...

Ce que j'ai aimé, c'est cette '''proximité que j'ai ressenti entre moi et Jean-Paul Rouland, qui écrit comme il parle... J'avais l'impression d'entendre sa voix me raconter tous ces faits drôles, étonnants et cocasses, avec entrain et une gaieté (parfois même, une sorte de jubilation!) qui font que je n'ai pu qu'accrocher à son style simple, joyeux et amusant.'''

J'ai été fortement intéressée par toutes ces petites anecdotes historiques (en général, elles ne font qu'une ou deux pages), même si elles sont, malheureusement, insignifiantes pour la plupart des gens...

Des petites histoires à déguster

Voilà un titre de conclusion qui dépeint à merveille ce que je pense de ce livre : c'est un pur délice !

Personnellement, j'ai pris mon temps, pour l'apprécier au mieux : une bouchée ou deux... Pardon, je voulais dire "une histoire ou deux".. voir trois, chaque soir avant d'éteindre la lumière... Un moment où je me retrouvais face à face avec le narrateur qui me contait les "aventures" d'hommes et de femmes ayant faits, plus ou moins, l'Histoire de France...

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Un tome que je recommande fortement à toute personne aimant les écrits frais et rédigés avec une certaines légèreté, tout en ne tirant pas le moins du monde vers la médiocrité !

Un chef d'oeuvre de la littérature française, certainement pas !
Mais un livre extra qui mérite 5 belles étoiles, ça, c'est sûr !

Pour terminer cet avis sur une petite touche informative, je vous dévoile les derniers éléments que j'ai oublié de placer dans mon texte : la bête de 241 pages est éditée chez Hugo&Cie, et est sortie en 2011.
A noter que ce premier tome renferme tout de même 65 petites histoires et pas une seule ne m'a ennuyée !

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Ma note : 5/5 !

3 août 2014

Une belle nuit de Noël... ou pas !

Ayant une liseuse (Kindle) depuis hier (mon mari m'en a offert une! ♥), et ayant téléchargé pas mal d'Ebooks sur Amazon ces derniers jours, j'ai eu du mal à choisir par lequel commencer, jusqu'à ce que je me dise que, débuter par une courte lecture, ça ne serait pas mal, pour apprendre à utiliser mon nouveau "joujou". :)

J'ai donc lu "Petit Papa Errant", que j'ai pu récupérer gratuitement...

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Cette petite nouvelle de 14 pages est ce que je pourrais appeler une "mise en bouche" : un petit texte pouvant pousser le lecteur à vouloir en savoir plus sur le contexte dans lequel se trouve le narrateur, ce qui pourrait être possible en achetant le tome 1 de "Les Errants",  du même auteur : Denis Labbé.
A noter que "Petit Papa Errant" a été publié un mois après ce tome. La maison d'édition a décidé de "l'offrir" afin de faire découvrir l'auteur... Et même pas besoin d'avoir une Kindle pour pouvoir le lire. Il sufft juste d'installer le logiciel nécessaire proposé par le site ("Kindle pour PC"), pour tout visionner.

Revenons-en à nos moutons...

Le narrateur est un homme expliquant en gros pourquoi il se trouve dans une situation peu habituelle, avec une fillette qui n'est pas la sienne.
Cette situation inhabituelle, c'est d'être un survivant, dans un endroit où les zombies sont prédominants.

Denis Labbé nous fait entrer dans la tête du narrateur l'espace de quelques instants (une fin d'après-midi, en gros), lors d'une journée de Noël.

Même si l'histoire a été assez bien rédigée, malgré les 14 pages, j'ai trouvé quelques longueurs. Heureusement que ça se lit extrêmement vite car je n'aurais pas apprécier lire une histoire plus longue, expliquant des faits sans trop en dire, et le tout avec une fin qui n'en est pas une, à mes yeux... Malgré le mot "Fin", tout reste en suspens... et ça, ça me dérange.

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En dépit de l'écriture relativement fluide et d'une syntaxe quasi-parfaite, ne nous faisant pas nous emmêler les pinceaux, et malgré un début relativement accrocheur, j'ai eu du mal à ne pas voir une nouvelle histoire calquée sur The Walking Dead. Les scénarii mettant en scène des morts-vivants ont toujours attirés les foules mais là, depuis l'oeuvre magistrale de Robert Kirkman, ils ont encore plus le vent en poupe... et des gens se sont rués sur ce filon pour se faire du fric... Et c'est ce que j'ai ressenti en lisant ces quelques pages. Je me suis dit que c'était vraiment pour surfer sur la vague "zombiesque" et attirer du monde en jouant sur la "renommée" de ces bouffeurs de chair...

Alors, même si une partie de moi demeure curieuse de savoir comment Denis Labbé va bien pouvoir traiter le sujet, niveau survie de ses personnages, dans "Les Errants" (ce qui fait aussi penser à TWD, avec leurs "Marcheurs"!), une autre partie est mal à l'aise  à l'idée de lire le bouquin, tout comme j'ai été gênée de parcourir cette nouvelle : j'ai limite l'impression de faire des infidélités à Kirkman !! lol

En tout cas, l'auteur a trouvé une façon, différente de celles d'autres "créateurs" de zombies, d'expliquer la contamination : en faisant tout partir d'une expérience Nazie, durant la Seconde Guerre Mondiale.... Mais ce n'est qu'à notre époque que la débandade a lieu...  Je sais pourquoi, mais ne vais surtout pas vous gâcher la surprise, si vous souhaitez lire "Petit Papa Errant" ou même "Les Errants" (Tome 1 sorti en décembre 2013 et Tome 2 prévu pour septembre 2014).

Petit point que je trouve sympa : ça se passe en Alsace/Lorraine (cette dernière étant ma région à moi, ça m'a fait sourire), et plus précisément dans les Vosges, ce qui s'explique par le fait que l'auteur soit né à Lunéville, à mon humble avis ! ;D

Bref, lisez ce petit récit, ça ne vous coûtera rien, de toute façon ! Mais si vous êtes fan de Walking Dead, comme moi, vous risquez de ne pas apprécier totalement.

Ma note : 3/5

 

18 juillet 2014

A en perdre la tête !

Après avoir terminé "L'Enfant Léopard" (que j'avais adoré!), de Daniel Picouly, j'ai voulu lire "Tête de Nègre", dont l'histoire se déroule un an avant celle du premier roman cité. 
C'est sur Amazon.fr que j'ai trouvé le livre de poche édité chez Librio, pour la somme de 1,90 euro, ce qui n'était vraiment pas cher pour moi, lors de l'achat !

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Ce qui m'a surprise, à la réception de mon colis, c'est que, malgré le fait que le texte soit imprimé dans son intégralité, le livre est très fin. Et comme les caractères sont relativement gros, on vient vite à bout de ce roman.

A noter qu'en feuilletant le bouquin, on peut voir des illustrastions de Julien Ribot.. que je trouve vraiment pas jolies ! Mais bon, les goûts et les couleurs... hein ?!

Le roman de Picouly est court mais assez accrocheur. L'auteur emploie des mots simples et des tournures tout aussi faciles à comprendre.
Le ton est parfois sérieux et noir, parfois drôle, ce qui en fait un texte plaisant à lire... même si je suis un peu restée sur ma faim, et que je pense avoir décelé une petite erreur dans le texte, vu ce que j'ai déjà lu dans "L'enfant Léopard" (un personnage se prend de l'acide au visage et c'est une prénommée Félicité qui le soigne, dans Tête de Nègre... alors que dans l'enfant Léopard, il est dit que c'est la marquise d'Anderçon qui s'est soit-disant occupée de la blessure... Personnellement, ça me dérange ! Et je ne pense pas avoir mal lu... ou alors, je suis bonne pour l'hospice ! :P)... c'est dérangeant !

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Pour ce qui est de l'histoire, en voici un petit résumé (de moi)

Le marquis d'Anderçon, un blanc, est marié à une femme noire et a eu un enfant avec elle. Cet enfant, un "mulâtre" aux yeux bleus, devenu adulte, s'est vu exécuté en 1792 (lors de la Révolution Française, donc!) pour avoir comploté des choses que je ne révélerai afin de venir en aide à la Princesse de Lamballe... mais je ne vous dirai pas pourquoi il voulait le faire ! :P

Peu de temps après son exécution, sa tête disparaît...

Le marquis mandate donc deux hommes pour retrouver la bouille de son charmant bambin d'une petite vingtaine d'années. Et ils n'ont qu'une seule nuit pour ce faire !
Une nuit durant laquelle ils vont parcourir un quartier de Paris où les noirs sont affranchis, ce qui est très étrange, vu le lieu et l'époque, et certains d'entre eux sont même relativement bien lotis.
Ce quartier, Picouly le nomme "Harlem" (parfois avec deux "a") et c'est un endroit où personne de "normal" ne voudrait s'aventurer, car étant un vai coupe-gorge.

Les personnages principaux sont ces deux "chasseurs de tête", sans mauvais jeu de mots (quoique!) : Edmond (Coffin) Cercueil et Johnatan (Grave) Fossoyeur.
Ces deux types ont un différend qui les rend franchement marrants par moments, mais ils demeurent de gros bagarreurs, des têtes brûlées (encore une fois, sans mauvais jeu de mots ! Mais seuls ceux qui ont déjà lu le livre peuvent comprendre ! :P) et les scènes de bastons plus ou moins sanglantes ne manquent pas.

Pourquoi "Ed Cercueil" et "Fossoyeur Jones" ?

On pourrait simplement dire que c'est parce que l'un fabrique des cercueils et l'autre creuse des trous, ce qui est le cas, mais ça ne s'arrête pas là !

En fait, Picouly s'est approprié des personnages de Chester Himes, un écrivain noir américain (1909-1984), qui sont inspecteurs (noirs également) et se sont donnés pour mission de faire régner l'ordre à Harlem. 
Dans les roman de Himes, Fossoyeur Jones et Ed Cercueil semblent être assez impulsifs, trait de caractère que l'on retrouve également dans les écrits de Picouly...

Tout comme dans les romans de Himes, nos protagonistes rencontrent un peu de tout dans le Harlem parisien qu'à "créé" Picouly, mais surtout des personnes fort peu recommandables comme le Mac, qui est loin d'être clair (sans jeu de mots!) mais aussi une pseudo prêtresse ou encore le "nègre Delorme" (connu pour être un psychopathe sanguinaire, même dans l'Histoire de France).

On peut remarquer que Picouly a bien pompé le boulot de Chester Himes, quand on fouine un peu sur le net et qu'on lit quelques petites choses sur cet écrivain.

Moi qui n'y avais pas prêté attention en lisant "L'enfant Léopard," je me suis tout de même posée des questions lorsque j'ai voulu chercher d'autres "aventures" de Ed et Jones, après ma lecture de "Tête de Nègre" ... et que je suis tombée sur des articles parlant de Chester Himes et de ses romans les mettant en scène.

En fait, Picouly rajoute juste une petite pointe d'Histoire de France, mais pas trop (les noirs, à cette époque, étaient rarement affranchis)... Harlem s'est installé dans un coin de Paris, et c'est là que se joue l'intrigue de "Tête de Nègre"... Tout comme celle de "L'Enfant Léopard" ! 
D'ailleurs, en lisant ce premier roman, j'ai eu l'impression qu'il s'agissait d'un brouillon, et que le second en était la copie mais en bien plus travaillée et fournie. Ok, l'intrigue n'est pas totalement la même mais le chemin des deux hommes (Ed et Jone) est le même, dans ce Haarlem parisien...

Encore mieux, alors que c'est le marquis d'Anderçon qui missionne les deux hommes dans la version de Picouly, dans la version de Himes, on retrouve le sergent Anderson !

Je n'ai jamais lu de bouquin de Chester Himes, juste des petits extraits trouvé en surfant, et ne sais pas si je le ferai un de ces jours, mais peut-être le faudrait-il ?!

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Je suis déjà assez déçue de savoir que Picouly n'a fait que "repomper" les histoires d'un autre ! Et je ne suis pas franchement pour dire qu'il s'agit d'un hommage, comme le prétend le quatrième de couverture... même si chaque chapitre (ils sont au nombre de six) a pour titre celui de roman de Himes : "Imbroglio Negro", "Il pleut des coups durs", "La reine des pommes"... ...

Pourquoi je ne vois pas cela comme un simple hommage ? 
Parce que Picouly ne reprend pas seulement les deux personnages principaux d'un autre, mais un peu de tout : l'histoire, la manière dont tout se déroule, dont les personnages ont chacun un lien avec la personne (ou chose) recherchée, les noms (qui sont plus des surnoms) attribués aux personnages secondaires... et même la façon de mêler humour et drame ...

Grâce à tout cela, j'ai compris pourquoi tout est américanisé, même le nom des rues ! Bah oui quoi, pourquoi ne pas aller jusqu'au bout ?!

C'est dommage, car découvrir cela a tout gâché... Je savais que Ed et Jones étaient des protagonistes repompés à Chester Himes, mais je ne pensais pas que tout le reste aussi, et que c'était à un tel point !

Conclusion

1,90 euro.... Je trouvais que ce n'était pas cher en passant commande mais, tout compte fait, je pense que cet écrit ne vaut pas plus.

Malgré tout, j'ai dévoré cette histoire. 
Elle est courte, simpliste, et pas travaillée comme l'a été, par la suite, "L'enfant Léopard". Mais j'ai tout de même passé un bon moment lors de la lecture. J'ai même ri !

Je le recommande tout de même à ceux qui veulent également lire "L'Enfant Léopard"... pour en apprendre un peu plus sur certains personnages et sur l'histoire de Germain d'Anderçon... et de sa précieuse tête ! :)

Comme je trouve tout cela "moyen", j'attribue une note moyenne à ce bouquin :

2,5/5 

Merci d'être passé(e) me lire et à bientôt ! ;)

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